La sonnerie qui annonçait la fin des cours retentit et une foule d'élève sortit de la salle en hâte oubliant deux ou trois affaires au passage. Personnellement, j'étais bien trop troublé pour courir. De plus, je n'avais jamais trouvé les cours très difficile et très long. Enfin, pour l'instant. Je n'étais qu'en quatrième année... en 1997. Cette année ne me lâchait pas ! Je n'arrivais pas à croire que j'étais à l'époque de Lord Voldemord. Cela était arrivé si vite ! Avec un long soupir je sortis de du salle de cours sans un seul regard pour le professeur. Je n'avais pas fait preuve d'une grande concentration aujourd'hui. J'étais perturbé... le fait que l'avenir puisse changer me terrorisé étant donné que j'en faisais partie. De plus, je ne savais pas trop ce qui se passait à cette époque à part que c'était les mangemorts qui avait le pouvoir sur Poudlard. Leur méthode ne me plaisait pas beaucoup... surtout le cours de L'Art de la magie noire. On n'en a franchement rien à faire de cette magie ! Il n'y a même plus le cours de Défense Contre Les Forces Du Mal... enfin, cela est quelque peu logique étant donné que ceux qui dirigent le château sont les forces du mal. Pourtant, je n'arrive pas à croire que Severus Rogue en fasse partie... mon père m'avait bien dit un nombre incalculable de fois qu'il était un grand homme sur qui on pouvait compter. À présent, je me permettais d'en douter. Il ne m'avait jamais révélé ses liens avec lui dans les moindres détails. Enfin, ce détail était l'une de mes dernières priorités. Perdu dans mes pensées, je montais les marches menant à la salle Commune des Gryffondor. La Grosse Dame était toujours là et s'entrainer à répéter un morceau d'opéra très certainement... elle avait encore du progrès à faire ! Je lui dis le mot de passe un nombre incalculable de fois et ce n'est qu'après la millième fois au moins qu'elle m'ouvrit la porte. J'entrais dans la Salle Commune des Gryffondors qui n'avait rien à voir avec celle de l'avenir. Je m'assis dans un fauteuil rouge et sortis un livre. Il n'y avait rien de mieux pour me changer les idées. Je dû bien lire 50 pages avant de voir que quelqu'un venait de s'asseoir à l'autre bout du fauteuil...

Je tournais le regard vers le Gryffondor qui venait de s'asseoir sur le fauteuil. Ce dernier me lançait un simple regard que je soutins. Il me disait quelque chose... j'étais certaine de le connaitre. Ce qui était sûr, c'est qu'il ne venait pas de mon époque. Non, il avait juste les traits d''une personne que je connaissais, mais qui ? Je hoquetais de surprise quand la réponse apparut dans mon esprit. C'était mon père, Harry Potter ! Il avait exactement les mêmes yeux que mon père et que ceux d'Albus. De plus, je reconnaissais facilement ces traits. De cette époque à la mienne, on pouvait facilement le reconnaitre. Il n'avait pas tant changé que cela ! Sauf la cicatrice bien entendu. Malheureusement, je ne pouvais voir s'il en portait une, ses cheveux lui cachaient son front. Mon père m'avait dit qu'avant la mort de Lord Voldemord, il avait eu une cicatrice en forme d'éclair. Pour ne pas paraître impoli, je dirigeais mon regard vers mon livre. Je n'avais qu'une envie : lui parler. Mais, comment pouvais-je l'approcher sans paraître trop brusque. Commencer directement par « je suis ta fille » n'allais certainement pas être très pratique. Je n'avais jamais été très douée pour aborder les gens que je ne connaissais pas ou plutôt dans le cas présent, les gens qui ne me connaissaient pas. J'essayais tant bien que de mal de trouver une phrase qui pourrait passer. Commencer d'abord par les révélations n'était pas une très bonne solution d'approche. Je décidais de jouer la carte de sa célébrité. Oui, c'était une bonne idée. Comme ça, il croirait certainement que je ne suis qu'une de ses fans. J'espérais maintenant qu'il ne parte pas de suite. J'inspirais une bonne fois et me tournai vers mon père :

Sur ce, elle lui lança un sourire.

En m'entendant parler, mon père cacha sa main dans sa manche aussi vite qu'il le put. Je me demandais bien ce qu'il lui était arrivé. Enfin, c'était bien le genre de papa d'avoir des blessures un peu partout. Même sans Lord Voldemord, il arrivait toujours à se blesser d'une manière ou d'une autre. D'ailleurs, je pense bien que j'avais hérité de sa malchance. Je passais rarement une seule semaine sans avoir une blessure quelconque. Remarque, j'avais toujours cherché les ennuis. Surtout avec les Serpentards. Je ne ratais pas une seule occasion de les provoquer avec Roxanne. Ou alors dans la forêt interdite, qui à cause de son nom, m'avait attiré en son sein toujours avec Roxanne d'ailleurs. Et j'étais sorti de la forêt avec une jambe cassée. Bien entendu, je m'étais bien gardé de révéler quoi que ce soit à l'infirmière qui m'avait soigné.


À sa façon de parler, il me considérait comme une simple fan... pour l'instant. Il me lança un sourire qui se déforma à cause de la douleur de sa main. Il avait l'air d'être mal en point. J'étais inquiète, mais mon visage se laissait rien transparaitre. Je suis certaine qu'il avait profité qu'aucun ami à lui ne soit dans les parages pour aérer sa blessure. Comme me l'avait mainte et mainte fois répéter mon père, ses amis s'étaient toujours inquiété pour lui. Je tournais on regard vers sa main dans sa manche et déclarai :

Mon père écouta mon conseil et sortit sa main de sa manche avec délicatesse. Il avait effectivement une blessure qui n'était pas jolie, joli. À première vue, c'était certainement une brulure causée par un sortilège de niveau supérieur. Ce sort a certainement été lancé par un adulte. Mon père sorti un flacon certainement prescrit par une infirmière et essaya difficilement de l'ouvrir avec sa main valide et sa bouche. Je voulais l'aider, mais il réussit sans moi juste au moment où je me décidais à tendre le bras pour ouvrir le flacon. Il renversa quelque goutte de cette mystérieuse potion sur sa brûlure et gémit de douleur sous mes yeux. Ça n'avait pas l'air de faire du bien ! J'aurais tant voulu atténuer la douleur, mais pour l'instant, je n'étais censé qu'être une fan. Lui révéler de suite qui j'étais n'allait pas jouer en ma faveur. Il posa sa tête sur le dos du fauteuil et parla alors :


La suite était facile à deviner. Connaissant mon père et son courage dont toute la famille avait hérité, il est allé à sa rescousse. Mauvaise idée quand on a un mangemort en face.


Il afficha un sourire fier. C'était bien mon père, aucun doute. Il avait exactement le même caractère. Caractère que j'admirais. Pour moi, mon père avait toujours été un exemple que je devais suivre. Répondre que cela ne m'étonnait pas de lui aller de suite me trahir, mais apparemment, j'avais éveillé la curiosité de mon père :


J'aurais pu mentir, mais j'avais envie qu'il sache qui j'étais. Si je lui disais simplement que sa plus grande fan, il allait finir par partir. Il devait certainement en avoir mare des fans qui lui courent après juste parce qu'il est l'élu. Je le comprenais. Je me décidais à répondre, un petit sourire aux lèvres :

Les yeux de mon père s'ouvrent en grand tant il est étonné. Cela signifie qu'il ne faut pas lui redire deux fois qui je suis. Il a bien compris. Je le vois ouvrir la bouche, mais pas le moindre son n'en sort. Remarque ce n'est pas très facile à avaler, il vient de découvrir qu'il allait survivre à la guerre contre le mage noir et qu'en plus de cela, il allait avoir des enfants avec Ginny. Ma mère m'a au moins raconté une bonne centaine de fois leur histoire et si ma mémoire est bonne, Harry a voulu s'éloigner de Ginny pour qu'il ne lui arrive quoi que ce soit. Je regardais mon père encaisser la nouvelle, un petit sourire aux lèvres. Je me sentais bien mieux maintenant que j'avais craché le morceau en délicatesse. Je le vis s'approcher doucement et lever sa main valide pour la poser sur ma joue en murmurant presque :

Il avait rapidement compris en voyant mes cheveux roux. Il n’y en avait pas deux dans tout Poudlard qui possédait des cheveux roux aussi flamboyants que ma mère. J’avais hérité de ce petit trésor dont j’avais toujours été très fière. D’ailleurs, peut-être avait-il tout de suite deviné que j’étais la fille de Ginny tout à l’heure ?


Mon sourire s'illumina. J'avais l'habitude d'entendre cette phrase au moins 20 fois par semaine. Mon père -ici présent d'ailleurs- me le répéter à longueur de journée. La famille Weasley aussi. Histoire de lui dire qu'il avait d'autre enfant, je répondis :

Mon père semblait de plus en plus surpris. Il allait certainement rencontrer très bientôt mes deux frères... que je n'avais pas vus depuis un bon moment d'ailleurs. Je me demandais bien où ils trainaient en ce moment. Le livre sur mes genoux ne m'intéressait plus à présent que j'avais en face de moi mon propre père à 17 ans. J'avais l'impression d'avoir commis une gaffe... mon père semblait perturbé. Il me poserait certainement la question un peu plus tard si cela était si important.


C'était presque les mêmes mots que me répétait sans cesse mon père à mon époque. Certes, il l'avait formulé autrement, mais la signification restait la même. Chaque parole que mon père disait était vrai. Il avait un don pour nous parler à moi et à mes frères. Pour moi, il a toujours été le plus grand sorcier de tous les temps. Il enleva sa main de ma joue pour la passer dans ses cheveux ébouriffés avec un sourire gêné. Je découvris alors pour la première fois sa fameuse cicatrice que je n'ai vu qu'en photo jusque-là. Lord Voldemord ne l'avait effectivement pas ratée. Sa cicatrice était telle que mon père l'avait décrite. Mes yeux étaient posés dessus. Pas parce que j'étais intriguée ou même impressionné, juste parce que cette cicatrice me rappelait que mon père en face de moi avait encore une partie de Lord Voldemord en lui. Et que le mage noir n'était pas mort. De toute façon, si tout se passait bien, chacun rentrerait à son époque et tout se passera comme tout c'est passé.


Il l'est. C'est le meilleur père qu'il puisse exister sur cette terre. Il n'y en a pas deux comme lui. Il a toujours trouvé les mots justes quand il nous parlait. Que ce soit pour nous réconforter, nous encourager ou autres. Je me suis toujours demandé comment il faisait.

Je lui lançais un immense sourire.

Je suis ravie d'avoir mon père en face de moi. Bien qu'il n'ai que 17 ans, il reste mon père. Et j'avais l'impression que cela faisait une éternité que j'avais vu pour la dernière fois mes parents en chair et en os. De plus, mon père de cette époque semblait bien plus mature que je ne le croyais. Remarque, avec tous les dangers qu'il avait dû affronter, il avait beaucoup s'endurcir aussi bien physiquement que mentalement. Mon père toussota, signe qu'il allait parler :

Apparemment, il voulait tout savoir. Malheureusement, je ne pouvais pas tout lui dire. Je pouvais bien entendu lui révéler les couples qui s'étaient formés et leurs enfants, mais pas les morts ni ce qui allait se passer. Si je lui disais par exemple que Fred mourrait, il pourrait essayer de tout faire pour que cela n'arrive pas. Et malheureusement, il ne fallait pas que le futur change. Les risques étaient trop grands. Si Teddy avait vu juste, nous serions renvoyés dans notre époque sans aucun souvenir de cet incident. Il valait mieux que cela se passe ainsi. Je répondis aux interrogations de mon père :


Je passais beaucoup de temps avec Rose, nous nous entendions bien. Bien sûr, je m'entendais encore mieux avec Roxanne. D'ailleurs, je ne l'avais pas vu depuis avant-hier. Un record !

La blessure de mon père semblait plus sérieuse que je me l'étais imaginé. Je le voyais grimacer si bien que j'avais envie de tout faire pour que sa douleur passe. J'avais horreur de voir les gens peu importe qui ils soient, souffrir devant moi. Même si la personne en question était mon ennemi. Et en voyant mon père grimacer, j'étais encore plus mal à l'aise. Pourtant, quand je me blessais, cela ne me dérangeait pas du tout, sauf la douleur, mais quand c'était les autres... Je m'étais juré de ne blesser quelqu'un que si ce dernier m'attaquait. Ce qui ne m'était encore jamais arrivé. Je ne savais pas de qui je tenais ce défaut... peut-être de ma mère ? Enfin, cela m'importait que peu.


J'étais contente pour mon père. Il me parlait souvent de ma grand-mère avec amour et admiration pour son acte héroïque. La voir pour la toute première fois en chair et en os avait dû lui faire couler quelques larmes. J'avais la chance d'avoir deux parents extraordinaires et de vivre dans une époque calme, alors que mon père, lui n'avait rien connu de tel. Je me demandais d'ailleurs comment il avait fait pour tenir, surtout qu'à chaque été, il devait rentrer chez son oncle et sa tante -maintenant assez vieux-, deux personnes que je n'ai rencontré qu'une fois cela ma suffit pour cerner leur personnalité, si bien que je n'ai plus jamais voulu les revoir. Eux non plus, je pense.

Je pourrais la reconnaitre à ses yeux et à ses cheveux roux. J'avais toujours rêvé de faire la connaissance de la femme dont me parler toujours mon père. Il m'avait expliqué que malgré sa mort, elle était toujours resté dans son coeur, près de lui et avait surmonté avec lui de nombreuses épreuves. Tout comme grand-père, le père de Teddy, Sirius et bien d'autres personne encore. J'avais eu du mal à le croire autrefois, mais à présent, j'étais certaine qu'il disait vrai.


Il avait plutôt intérêt à faire attention et moi aussi. Je n'avais aucune envie de me frotter à un mangemort, j'arrivais déjà à me blesser toute seule alors... enfin, je savais que si je surprenais un mangemort à martyriser n'importe quel élève, je ne pourrais résister et j'interviendrai. Je me demandais bien comment ils faisaient pour martyriser des gens, le sourire aux lèvres. C'était abominable ! Je me sentais inutile face à mon père qui se mordait la lèvre de douleur. N'y avait-il pas des remèdes qui pourrait calmer sa douleur ? Dans le futur, j'étais certaine qu'il y en avait.

[Désolé, c'est cours. ^^']

Mon père fit non de la tête. J'avais tellement envie qu'il guérisse. Voir quelqu'un sous mes yeux, souffrir était insupportable. Surtout que je ne pouvais rien faire étant donné que je n'étais pas infirmière. D'ailleurs, même l'infirmière de cette époque n'avait pas de remède pour faire cesser la douleur. J'étais donc obligé de regarder mon propre père grimacer sous l'emprise de la douleur. Je préférais encore avoir moi-même la blessure que contempler quelqu'un d'autre avec. C'était, certes, une réaction étrange, mais pour l'instant, cela ne restait pas moins une obsession.

Je savais qu'il était résistant. C'était loin d'être sa première blessure et malheureusement, il allait en avoir de bien plus douloureuse dans le futur. Et s'il ne peut pas prendre ma mère dans ses bras, elle se chargera de le prendre dans les siens. La connaissant, ma mère allait s'inquiéter. Elle était pire que moi ! C'était donc d'elle que je tenais cette obsession. Enfin, ma mère avait eu le temps de s'endurcir et de voir des choses atroces. Je ne connais pas de femme plus forte et mûre qu'elle. Pour ce qui est du Quidditch, je doute qu'il soit de toute façon le temps de jouer lorsque Voldemort débarquera au château. Une question trottait dans ma tête, j'essayai de la formuler sans révéler une once du futur :

Je voulais savoir si en début 1997, il avait déjà cerné son caractère ou non. Teddy m'avait dit qu'il jouait un rôle important dans la guerre. Mon père le savait-il déjà ? Savait-il que Severus était un homme admirable ? En avait-il l'ombre d'un doute ?

Mon père ne semblait pas croire à ma version des faits. Évidemment, c'était dur à avaler et connaissant mon père, il était bien trop accroché à sa propre version étant une tête de mule. Je n'allais donc pas avoir de renseignement de sa part, s'il avait la moindre idée du pourquoi du comment. Enfin, au moins j'avais essayé. Mon père se leva du fauteuil et se rendit devant la cheminée, regardant les flammes dansaient. De mon côté, j'essayais tant bien que de mal de trouver une solution à mon dilemme. Ce qui était certain, c'est que j'aurais mieux fait de tenir ma langue. Ma curiosité était bien plus grande que je ne l'imaginais. Pourtant, je savais que le jour où mon père du futur me considérerait comme assez grande pour comprendre, j'allais tout savoir dans les moindres détails. Mais comme à mon habitude, je me montrais impatiente. Enfin, ce qui était fait. Je ne pouvais pas revenir en arrière... C'était étrange de dire cela alors qu'à l'instant actuel, j'étais dans le passé. Je me levais à mon tour et vins près de mon père qui semblait bien plus perturbé que je ne le pensais à cause de ma révélation.


Je savais comment allait se dérouler la guerre sauf quelques détails dont celui de Severus Rogue. C'était assez énervant de savoir que mes frères le savaient, contrairement à moi. Dès que je reviendrais dans le futur, je ferais tout pour avoir des réponses coûte que coûte. La bibliothèque était l'endroit parfait pour chercher des réponses. Qui sait, il y avait peut-être des livres sur cette guerre ou bien sur le héros qu'est Severus Rogue. J'irais me renseigner auprès de Mme Pince. Les cinq derniers mots de ma phrase pouvaient paraître assez bêtes, mais il serait la vérité très bientôt. Dans moins d'un an tout au plus. S'il laissait passer le temps, il aurait une réponse si tout se déroulait comme la toute première fois. J'espérais que le chamboulement des époques n'allait pas changer toute l'histoire et que tout le monde rentrerait dans la sienne. Surtout que Lord Voldemort pouvait à tout moment débarquait au château et s'allier avec Salazar qui était loin d'être très sein d'esprit. Le futur changerait si cela se produisait et qui sait ce qu'il arriverait à mon père...

[Désolée pour le retard! ^^']

Mon père s'approche de moi et me prend dans ses bras, puis pose avec délicatesse sa tête sur mon épaule. Je me sens si bien dans les bras de mon père... j'ai l'impression que cela faisait une éternité que je ne l'avais pas pris dans mes bras. Il m'avait tant manqué ! Certes, ce n'était pas le Harry qui m'avait mis au monde, mais un peu plus jeune, mais au fond, cela ne changeais pas grand-chose. Nous avons toujours le même sang en n'importe quelle année. J'avais envie de rester dans ses bras toute la nuit, de lui raconter tous mes malheurs. Malheureusement, cela était impossible. Pour une fois, j'allais devoir me passer de l'aide de mon père. Celui en face de moi devait déjà s'occuper de ses ennuis qui étaient pour le moins assez nombreux. Je ne voulais pas lui en rajouter une couche, et puis, pour le moment, c'était plutôt lui qui avait besoin d'être réconforté. Les révélations dont je venais de lui faire part étaient pour le moins dur à avaler. Tout devait être troublé dans sa tête, c'était tout à fait compréhensible. Je serrai contre moi mon père, essayant de le rassurer. Il murmura alors :


Il devait être perdu et si Dumbledore avait encore été de ce monde, il serait certainement aller lui demander conseil, mais le problème, c'est que ce n'était pas le cas. Il devait résoudre son problème seul. Trouver les Horcruxes n'était pas une tâche facile, bien que je savais qu'il allait réussir au prix de nombreuses vies sacrifiées et de gros efforts. Sa quête était loin d'être une chose aisée. J'aurais tant aimé lui révéler tout ce que je savais, mais une petite voix au fond de moi me recommandée de faire le contraire. J'identifiais donc cette petite voix comme la « raison ». Je répondis en un murmure à mon père :


Je lui lançai un petit sourire rassurant. Mon père ne cessait jamais de me répéter ses paroles, et à force, je me surprenais à les répéter comme une comptine dans les moments difficiles. D'ailleurs, je n'ai jamais cessé de croire en ses paroles....

-Il te manque... mais dis-toi toujours qu'il est peut-être mort, mais au fond, il demeure dans ton coeur bien que ce soit difficile à croire. Tu n'es jamais seul où que tu te trouves. Les personnes chères à ton coeur t'accompagnent toujours. Ce sont là tes propres paroles dans le futur.





Le Harry. Le père de Lily est tellement sage grâce à l'expérience, d'être père de famille et avec l'âge.. Le jeune rend le sourire à sa fille sachant très bien qu'elle a raison ainsi que le Harry du futur. Il n'a jamais été seul, il était toujours entouré de ces amies et des amis de ces parents dans toutes les situations dans les rigolades comme dans la tristesse partagent de belles aventures tous ensemble. Ils marchent tous derrière lui et seront toujours là pour lui.
Lentement Harry sera sa fille contre lui pour lui un bisous sur le front pour la remercier et aussi pour être son père. Après tous il est son papa même s' il est ado et Lily Luna vient du futur..

Je suis si sage dans ton temps?

De savoir qu'il aura de la sagesse et qu'il sera un très bon père . En aimant sa femme, en guidant ses enfants sur le bon chemin de la vie organisant des sorties avec sa petite famille de temps en temps vivent comme une très bonne famille en jouant bien son rôle de père. Harry avait hâte de fonder sa famille et d'avoir des enfants juste en regardant Lily Luna qui était dans ses bras contre lui le rendent fière de savoir dans un avenir proche qu'il sera papa.

[Désolé pour l'immense retard!]

Mon père me rendit son sourire après que j'ai énuméré ses paroles du futur. Paroles que je ne pourrais jamais oublier et que je ne cesse de répéter en moi-même. C'est étrange de révéler les propres paroles de mon père du futur, à celui de 17 ans. Le revoir après ces semaines d'angoisses me fait énormément de bien, bien qu'il ne soit pas exactement le même que celui du futur. Au fond, il reste mon père. Il ne faut pas aller chercher plus loin. Mon père me serra lentement contre lui pour me faire un baiser sur le front. J'étais si heureuse de l'avoir en face de moi. Il m'avait tant manqué ! Surtout avec tous ces événements étranges qui venaient de se produire. J'avais tout aussi hâte de voir ma mère à 16 ans... elle devait être aussi belle que dans le futur. Mon père me demanda alors :

Sa question me fit légèrement rire. Sage était le bon mot, mais mon père avait aussi des défauts quelque fois dans n'importe quelle époque. Des bons défauts qui n'avaient rien de très grave. Il était mon exemple et je faisais tout pour suivre la même voie que lui. La bonne voie. Je faisais tout pour le rendre fier de moi tout comme mes deux frères. Quoi que, James préférait la voie du farceur professionnel et passaient la plupart de son temps à nous tendre des pièges. Je devais avouer que moi aussi j'aimais tendre des pièges avec Roxanne, mais je passais l'autre parti de mon temps à lire où à travailler. Mon père était le plus grand homme que je connaisse et pour rien au monde je ne voulais le décevoir. De plus, il m'avait éduqué avec amour et m'avait appris de nombreuses choses que je retiendrais toute ma vie. Je répondis à sa question, un sourire aux lèvres :


Pour rien au monde, je ne souhaiterais avoir une autre famille. Certes, ce n'est pas facile tous les jours d'être la fille du célèbre Harry Potter, mais je fais avec. J'ai des amis pour m'aider dans les moments difficiles et une famille. Je n'ai pas à me plaindre...