Driiiing ....
Roxanne attendait ce moment depuis longtemps. Non pas qu'elle n'aimait pas la botanique, mais elle allé retrouver son amie. Elle rassembla toutes ses affaires, les rangea soigneusement dans son sac et le mit sur son dos. Elle fit un bref signe d'au revoir au professeur et à ses camarades, puis sortit de la serre. La jeune Gryffondor emprunta un petit chemin de terre serpentant au milieu de l'herbe fraîche. Il emmenait au château de Poudlard. Roxanne montait le chemin qui surmontait une légère pente en regardant autour d'elle.
Elle allait au château pour rejoindre Lily Potter, sa meilleure amie. Elle étaient de véritables complices et faisaient des farces à leurs cobayes préférés : Les Serpentards. Roxanne devait rejoindre son amie aux cachots, le repère des Serpentards, les escaliers qui y menaient étaient non loin de la grande salle.
Elle essaya de se faire un chemin entres les élèves, quant elle arriva dans la grande salle bondée de monde. Elle regarda de tous les côtés, cherchant du regard sa meilleure amie. Elle la vit au loin, adossé au mur près des escaliers menant aux cachots. Roxanne sourit et s'approcha d'elle, avant de s'exclamer rayonnante ;
" Alors, prête pour de nouvelles farces ? "

La sonnerie retentit dans l'immense château. Une foule d'élève se rua hors de la salle de cours. Le professeur qui venait de nous faire cours n'était autre qu'un mangemort que j'avais définitivement affiché dans ma liste des ennemis à éviter si je tenais à ma tête. Je les imitais et rangeais mes affaires illico-presto dans mon sac à bandoulière que je hissai sur mon épaule. Je sortis en trottinant sans jeter un dernier regard au mangemort qui venait de nous apprendre L'Art de la magie noire. Je ne comprenais strictement rien à cette magie qui n'existait pas dans le futur ou du moins qui n'était plus sensée existais. Pour rien au monde, je ne voudrais voir un nouveau mage noir à mon époque. Rien que d'y penser, j'en avais des frissons. Je chassais cette image de ma tête et ralentis mon allure. Je marchais à présent lentement dans les couloirs du troisième étage. J'arrivais devant la grosse Dame toujours aussi occupé à s'entrainer au chant. La pauvre, elle ne progressait pas le moins du monde ! Tout au contraire, j'avais l'impression que c'était de pire en pire. Je m'éclaircis la gorge et dis le mot de passe. Ce n'est qu'au bout de dix fois que la grosse Dame m'ouvrit avec un soupir que je lui rendis bien volontiers. J'entrais dans la salle Commune, salua quelques amis et montaient dans mon dortoir. Je pris quelques affaires achetées à pré au lard au magasin « chez Zonko ». Je sortis toutes mes affaires de cours et les étalai sur mon lit avant de glisser tout mon matériel de farces et attrapes dans mon sac à bandoulière. Je descendis alors dans la salle Commune, franchi le tableau de la grosse Dame et descendis hâtivement les escaliers qui à mon plus grand malheur, ne restait pas en place plus de deux minutes. Après 20 minutes d'attente et de marche à travers le château, j'arrivais enfin devant la Grande salle, déjà remplis d'élève qui n'attendait que le repas. Je me dirigeais vers l'escalier qui menait aux cachots et m'adossa au mur. Normalement, Roxanne n’allait pas tarder à arriver. Ma meilleure amie n’arrivait jamais à nos rendez-vous avec plus de dix minutes de retard. D’ailleurs, en parlant du loup, la voici qui arrivait, toute souriante. Elle s’exclama à mon adresse :


Je souris à sa remarque. J'adorais passer des moments avec mon amie, et même en 1997, nous avions toujours notre sens de l'humour. Les Serpentards allaient en baver aujourd'hui, surtout que j'avais beaucoup d'énergie à revendre ! Je répondis à mon amie, affichant un ravissant sourire :

Sur ces paroles, je l'entrainais dans les longs escaliers qui n'en finissaient jamais. Au fil des marches, l'obscurité prenait place. Nous arrivâmes enfin dans les cachots toujours aussi accueillants ! C'était bien un des seuls endroits qui n'avaient pas changé. Je n'aimais pas du tout cet endroit humide et obscur. S'il n'y avait pas les lampes torches, je pense bien que je n'aurais pas supporté de rester ici. Prudente, je murmurais :
De la lumière apparut au bout de ma baguette. On y voyait déjà bien mieux !

Les cachots étaient toujours aussi humides et froids, ils n'avaient pas changé entre 1997 et mon époque. Remarque, les Serpentards non plus n'avaient pas changé. C'était toujours les mêmes dans n'importe quelle époque : arrogant, moqueur, froid... La simple idée de devenir amie avec l'un d'eux m'étaient inconcevables, sauf si ce dernier me prouvait qu'il valait mieux que ses condisciples. Chose qui ne m'était encore jamais arrivée. À croire qu'ils étaient tous pareils ! D'ailleurs, leur tendre des pièges me permettaient de découvrir s'ils étaient tous les mêmes. Une odeur irrespirable s'éleva dans les airs. Les cachots sentaient toujours autant le rat mort. J'avais la forte envie de vomir, mais je me retins. Quoique,ce pourrait fait une très bonne farce ! Je voyais déjà le Serpentard glissait dedans et s'étaler de tout son long sur le sol, couvert de vomi. Enfin, je réservais ce genre de farce à mes pires ennemis. Des dizaines de chemin étroit nous faisaient face. Les cachots étaient un endroit parfait pour tendre des farces par surprise. Il y avait tant de chemin et de mur derrière lesquels se cacher.

Je hochai la tête, un petit sourire aux lèvres. Nous allions bien nous amuser ! Je la vis sortir le fameux manuel intitulé si je me souvenais bien : « comment faire des farces faciles ? ». Il était très bien écrit, et c'était grâce à ce manuel que nous avions réussi de nombreuses farces avec un immense succès couronné d'insulte de la part de nos cibles. Roxanne sortit de son sac de nombreux outils de « travail », toutes très important pour tendre de bon piège tout aussi diabolique les uns que les autres. Cette soirée promettait d'être amusante ! Mon amie se dirigea vers le mur opposé au mien et se cacha derrière. Si nos cibles nous surprenaient, nous pourrions courir dans le sens opposé. . J’avais dans mon sac à bandoulière, mon propre matériel que j’utilisais quand Roxanne était à court ou quand une cible s’échappait.

Comme toujours, Roxy avait les meilleures idées. Je voyais déjà la tête des Serpentards... oh là, ce que j'avais hâte de commencer ! Je répondis, un immense sourire aux lèvres :

Je ria quelque seconde, puis saisis objets sauteurs que je disposai dans le couloir avec pour certains, des poils à gratter sur le dos. De ce fait, dès qu'un objet sauteur toucherait un Serpentard, ce dernier se gratterait à s'en arrachait la peau pendant plusieurs heures. J'entendis alors des pas dans le couloir. Je me cachais prudemment derrière le mur et dès que j'entendis les pas se rapprochaient dangereusement de ma cachette, je lançai une poignée d'objet sauteur dans le couloir. Un cri horrifié se fit entendre sous les bondissements des objets sauteurs qui n'en faisaient qu'à leur tête. Une jeune fille blonde sortit alors à toute allure du couloir en se grattant rageusement. Je ria intérieurement et lançai alors une poudre instantanée du Pérou. Un nuage de fumée noire s'éleva alors et obscurcit la pièce. Je saisis la main de Roxanne pour ne pas la perdre malencontreusement et nous filâmes en riant aux éclats...