Il était de notoriété publique que les Saint-Clair étaient une noble famille de sang-pur français. Oh je vous voit venir ! Non, les Saint-Clair n’étaient pas de ses sang-pur à se faire dicter leur conduite. Encore moins par un pseudo grand sorcier en quête de pouvoir et ses fidèles labradors. Ils habitaient un magnifique manoir sur la côte Bretonne, dans un adorable petit village sorcier. Le genre de petit village ou tous les monde se connaît. Un endroit tranquille et chaleureux, en bord de mer avec la plage, les mouettes et la houle venant se briser sur la terre ferme. C’est dans ce joli petit patelin que vint au monde Kaitlyn Saint-Clair, fille unique de Nathalie et John Saint-Clair. Bébé, elle se distinguait déjà des siens de par sa chevelure. Ses parents étant tous les deux blond, avouez qu’il était plus qu’étrange de voir d’épaisses boucles brunes, comme l'ébène, cascader sur ses frêles épaules. En réalité, elle les avait hérité de sa grand-mère paternelle, une adorable femme un peu rondouillette.
Pourtant aimée et choyée par ses parents, Lyne, comme on aimait l’appelée, n’avait pas échappé à l’éducation drastique de son père. Pour lui, la pureté du sang était une chose vraiment très importante. Dés son plus jeune âge, Kaitlyn avait apprit tous ce qui régissait la vie d’un sang-pur. A la place de gambader joyeusement dans le jardin en compagnie d’un adorable chiot, elle avait passé des heures, des jours et même des mois à étudier. Elle avait tout apprit. Les règles et les valeurs propres à son rang social, les règles de bienséances et même l’art de la conversation. Bien que ce dernier point lui soit très peu utile, car les femmes avaient très peu à dire. « Soit belle et tais-toi !», c’était la première règle pour une femme de noble ascendance. On ne lui demandait pas de savoir converser ou d’être intelligente. Non ! Tous ce qu’on lui demandait c’était d’être belle, histoire d’épater les autres familles, et de donner des héritiers.
Lorsqu’elle se trompait, c’était à coup de ceinture que son père lui apprenait la vie. A cinq ans, Lyne tenait son rang presque à la perfection. Chaque dîner donner par ses parents était une nouvelle mise à l’épreuve. John ne la punissait jamais en publique, il attendait que les invités soient repartit et sévissait enfin. La soirée se finissait toujours de la même manière : les coups et ensuite les larmes alors que sa mère pansait chaque blessure.
Un jour, alors que Kaitlyn n’avait que sept ans, Nathalie et John étaient sortit à l’une de ses interminable soirée mondaine et ils n’étaient jamais revenu vivant. Elle avait alors été confiée à sa grand mère maternelle, une dame d’une grande douceur. Elle vivait dans un petit manoir à une quinzaine de kilomètre de Londres. Kaitlyn avait alors apprit ce qu’était la douceur et la gentillesse, bien que rien ne puisse effacer les douloureux souvenirs qu’elle avait de son père. Si les marques physique avaient disparues, les blessures morale étaient profondes. Au départ, la petite brune n’avait pas adressée un mot à sa grand mère. Parler sans y être autorisée était passible de coup de ceinture, avec son père. Il avait fallu de long mois, à la grand-mère, pour obtenir quelques mots. Et aux moins deux ans, pour avoir la confiance de la fillette.
Baignant dans la magie depuis sa naissance, Kaitlyn avait attendu avec impatience ses onze ans. Normalement, elle aurait du aller à BeauxBatons mais vu qu’elle vivait à présent en Angleterre c’était tout naturel qu’elle aille à Poudlard. Lyne n’avait donc pas été surprise en recevant un beau matin sa lettre d’inscription, apportée par un hiboux au plumage caramel. Avec sa grand mère, Lyne était allée au chemin de traverse faire ses achats pour la rentrée. Quelques jours plus tard, elle avait prit le Poudlard Express en direction de la célèbre école. De noble lignée, elle avait été répartie à … malgré son caractère assez doux. Elle y avait passé cinq merveilleuses années et s’y étaient fais de nombreux amis. Bon, elle devait bien avouer qu’elle avait un peu de mal à comprendre la haine que se vouaient les Serpentard et les Gryffondor. Mais elle était restée solidaire avec sa maison.
A présent, elle y retournait pour sa sixième année. Elle était plutôt impatiente de retrouvez ses camarades de maison, pour une nouvelle année paisible. Mais c'était sans compter sur le temps, qui semblait s'être totalement déréglé.